Qui a fait les lettres de noblesse de la coiffure française. Et qui nous a quitté depuis quelques temps.

Mais grâce à l’intelligence artificielle, j’ai pu avoir son point de vue sur ce que traverse le marché de la coiffure. De là ou il est, il nous donne encore de belles leçons…

Interview exclusive : J.D. ( frome the sky) sur l’avenir de la coiffure française

Un entretien imaginaire exclusif, avec une figure emblématique de la coiffure française, pour discuter des transformations actuelles du secteur. À travers ses réponses, découvrez une vision à la fois critique et pleine d’espoir pour les professionnels du métier.


Question : Monsieur J.D., la coiffure traverse une période de transformation intense. Que pensez-vous de la situation actuelle ?

J.D. :
La coiffure française vit une mutation sans précédent. J’ai vu ce métier évoluer au fil des décennies, mais jamais avec une telle vitesse et une telle complexité. Aujourd’hui, le défi est clair : il faut redéfinir les fondamentaux tout en s’adaptant à un monde qui change rapidement. Mais je crois profondément que cette crise, comme beaucoup d’autres, cache en réalité des opportunités pour ceux qui sauront les saisir.


Question : Qu’est-ce qui, selon vous, constitue l’essence de la coiffure, et comment peut-elle être préservée ?

J.D. :
À mon époque, la coiffure était un véritable art. Chaque coupe, chaque couleur devait refléter l’élégance et le savoir-faire à la française. Aujourd’hui, avec la montée des salons low-cost et des services à domicile, cet esprit est en danger. Mais cela ne veut pas dire qu’il est perdu.
Les salons doivent se réinventer en offrant des expériences uniques. La qualité du service, l’ambiance et l’attention portée au client sont des armes puissantes pour se différencier. En misant sur l’excellence, les salons peuvent réaffirmer leur valeur et retrouver leur place de choix dans le cœur des clients.


Question : On entend souvent dire que le métier manque de reconnaissance. Qu’en pensez-vous ?

J.D. :
C’est un fait. La coiffure est un métier noble, mais il est aujourd’hui sous-estimé. Les coiffeurs ne sont pas de simples prestataires : ce sont des artistes, des artisans, des créateurs de confiance.
Malheureusement, les salaires dans ce secteur ne reflètent pas toujours cette réalité. Et cela pose un problème majeur : comment attirer et retenir les talents si le métier n’est pas valorisé ? Nous devons redonner aux coiffeurs leur fierté, car ce sont eux qui façonnent l’image et la confiance des gens au quotidien.


Question : Vous évoquez souvent l’innovation et l’autonomie. Que pensez-vous des modèles comme la location de fauteuils ?

J.D. :
C’est une idée pleine de promesses. Elle offre aux coiffeurs indépendants une liberté qu’ils recherchent de plus en plus. Mais cela demande aussi aux propriétaires de salons de revoir leur manière de penser.
La location de fauteuils peut réussir si elle repose sur une approche collaborative et équilibrée. Cela ne doit pas être une simple transaction financière : il faut créer des environnements où indépendance et qualité peuvent coexister harmonieusement.


Question : Quel rôle doit jouer le numérique dans le futur de la coiffure ?

J.D. :
Le numérique est un outil formidable, mais il ne doit jamais remplacer l’essence même de ce métier : la relation humaine.
Les plateformes de réservation, les outils digitaux, tout cela est important, mais cela doit servir à renforcer l’expérience client, pas à la déshumaniser. La coiffure repose sur le contact, l’écoute, le conseil. Le digital doit être un allié, pas une fin en soi.


Question : Quelle responsabilité portent les grandes enseignes et franchises dans cette transformation ?

J.D. :
Je le dis en toute humilité : les franchises comme celles que j’ai créées ont ouvert la voie. Mais avec cette influence vient une responsabilité. Nous devons être des moteurs de changement, non pas en écrasant les petits salons, mais en les aidant à prospérer.
Cela signifie valoriser l’indépendance, tout en maintenant des standards élevés. Les grandes enseignes doivent montrer l’exemple, en innovant et en soutenant les professionnels à chaque étape de leur carrière.


Question : Pour conclure, quel message aimeriez-vous adresser aux professionnels de la coiffure aujourd’hui ?

J.D. :
La coiffure française doit retrouver son âme. Il ne faut pas avoir peur du changement, mais il est crucial de ne jamais renier ce qui fait la beauté de ce métier. Les crises actuelles sont une opportunité pour se réinventer et revenir à l’essentiel : la passion pour la beauté et le soin apporté aux autres.
C’est un métier d’avenir, à condition d’avoir le courage d’innover tout en restant fidèle à son héritage. À vous, professionnels de la coiffure, je dirais ceci : soyez fiers de votre métier, investissez dans vos compétences et osez écrire l’avenir de la coiffure française.


Cet entretien imaginaire avec ce Grand monsieur montre que, malgré les défis, la coiffure reste un métier riche de possibilités. Et vous, comment voyez vous l’avenir de votre salon ou de votre carrière dans cet univers en pleine transformation ?